jeudi 29 août 2013

"Just a perfect day" : la playlist d'Un Matin de septembre (4)

"Just a perfect day" : la playlist d'Un Matin de septembre (3)

C'est le grand jour. Un Matin de septembre est en librairie!!
"Prefect day" (album Transformer, 1972) est le deuxième morceau de Lou Reed qui  illustre l'album. Pour l'auteur que je deviens, de fait, aujourd'hui, c'est une journée parfaite. 
Lydia et Alexandre,  p.49, suivent le programme que Lou Reed définit dans la chanson : ils boivent de la sangria près de Central Park et vont au cinéma ,tout simplement.










mercredi 28 août 2013

La Playlist d'Un Matin de septembre (2)

           LA PLAYLIST D'UN MATIN DE SEPTEMBRE (2)

La référence est cette fois plus sibylline...
 Le pub dirigé par Francis Eissner (P.52 de l'album), le meilleur ami de Paul, irlandais et auteur de polar à succès, fait référence à un morceau de l'auteur compositeur irlandais Van Morrison. "Celtic Ray" ouvre l'album Beautiful vision de 1982. La voix du bonhomme est tout simplement extraordinaire. Je vous en propose deux versions : la première en concert, qui souligne la maîtrise vocale du chanteur, et la seconde, tirée de l'album original . Les arrangements sont superbes. 



Van Morrison apparaît aussi dans l'album, tout comme Bob Dylan, au sommet du Rockefeller Center, à la page 50 de l'album. 


Je ne résiste pas à la tentation de  poster la réunion des deux géants de la folk, en 1989, devant l'acropole, chantant deux morceaux de Van Morrison, "Foreign Window" et "One Irish Rover".





mardi 27 août 2013

UN MATIN DE SEPTEMBRE EN COUP DE COEUR ET EN PREVIEW SUR SCENEARIO. COM.

UN MATIN DE SEPTEMBRE EN COUP DE COEUR ET EN PREVIEW SUR SCENEARIO. COM.

Coup de coeur
Merci à Olivier pour sa chronique enthousiaste et ses encouragements!


Un matin de septembreUn matin de septembre

Preview

UN MATIN DE SEPTEMBRE - Pigney - Des ronds dans lO - Preview
UN MATIN DE SEPTEMBRE - Pigney - Des ronds dans l'O - Preview




Un matin de septembre





Dessinateur :Jérôme PIGNEY
Scénariste :Jérôme PIGNEY
Coloriste :Jérôme PIGNEY
Éditions :Des ronds dans l'O
Genre :Intimiste,  Noir et Blanc,  Roman Graphique
Sortie :Août 2013
ISBN :9782917237588




Résumé & Chronique Donner votre avis
Alexandre a perdu sa mère dans un accident de la route. Le doute sur l’origine de ce drame, la possibilité que la sortie de route fatale ne soit pas fortuite commence à le ronger et le pousse à essayer de se rapprocher de cette mère disparue, passagère dans la voiture de son compagnon, Paul.
Alors qu’il fouille sa mémoire, ses vidéos, pour tenter de retrouver la voix de sa mère dont il n’a plus aucun souvenir, il retrouve dans la voiture de celle-ci une série de cassettes qu’il s’empresse d’écouter. L’audition de ces bandes le laisse extrêmement troublé, la voix qu’il retrouve est celle de de Paul.
Par Olivier, le 19/08/2013
Cette voix raconte une longue histoire, c’est un journal que tenait Paul, une confession où il relate son voyage des Etats Unis en Europe, son passage par une petite station balnéaire de la côte atlantique où sont une partie de ses racines, sa rencontre avec la mère d’Alexandre. L’écoute de ces cassettes dont il a fortuitement hérité va déclencher chez ce dernier une envie de comprendre.
Plus encore que le contenu par lui-même, c’est le ton de Paul qui l’intrigue et il en arrive à se demander si ce dernier n’était dépressif à tendance suicidaire.
Il va donc, profitant des vacances scolaires, se rendre avec sa compagne à New York, sur les traces de celui qui fut le dernier compagnon de sa mère.
Le récit glisse alors lentement de l’absence de la mère, de l’oblitération de sa mémoire, vers une présence de plus en plus forte, prégnante de Paul.

C’est une enquête, une effraction dans la vie privée de celui-ci à laquelle Alexandre va se livrer. Paul était marié, mais ni sa femme, ni son fils ne répondent pas à ses messages. Un homme toutefois accepte de les recevoir, un ami de Paul, Francis Eissner, scénariste de polars, qui leur brosse un portrait de Paul, sa naissance, son enfance, il dissèque son histoire et pourtant n’en livre rien de véritablement révélateur sur son caractère. Alexandre ressent ce manque, le fait qu’on lui cache quelque chose, un détail, le grain de sable, l’événement qui change le cours d‘une vie.
Un autre témoin interviendra, Eleuthera Davis avec qui Paul travaillait à l’université de Columbia lui en révèle un peu plus, évoquant le matin du 11 septembre, le rendez-vous qu’il a manqué avec son fils qui rejoindra alors son unité de pompiers pour intervenir dans la tour Nord du World Trade Center.
Le 11 septembre, une date inoubliable, un événement à caractère mondial qui cache une multitude de drames individuels.
Le récit s’égrène, intimement mêlé aux événements tragiques qui meurtrirent ou endeuillèrent l’Amérique, la guerre en Irak où ces terribles attentats. C’est la vie d’un homme, grand voyageur, souvent en mission pour l’Unesco en Arabie, enseignant à l’université de Columbia, mais aussi père de famille qui fuit ses responsabilités.
On touche ici au sujet central de ce splendide roman graphique. La déchirure que provoque la perte d’un être cher quand on se sent responsable de sa mort. Le sentiment de culpabilité qui se développe, insidieux, rongeant l’esprit et la raison jusqu’au point de non-retour.

La dissection de cette vie, ce que Paul raconte sur les bandes magnétiques et surtout ce qu’il ne dit pas, est très délicatement et subtilement mis en scène par Jérôme Pigney. Ses personnages, qui portent tous à des degrés divers leur part d’ombre, apportent au récit une épaisseur humaine, une réalité sensible et fascinante. Le récit est dense, chargé d’une émotion naturelle et on se laisse emporter par la richesse de l’écriture qui place l’intimisme au centre du maelström historique mondial. Le récit est construit en constantes ruptures, flash-backs ou apartés parfois déroutants mais qui, peu à peu, permettent de mieux cerner la personnalité pusillanime de Paul. Le récit est prenant, Jérôme Pigney nous livre un roman où l’émotion est tout à la fois portée par le verbe et le dessin, chacun prenant sa part en une construction élégante et dramatique.
Par Olivier, le 19/08/2013

UN PEU DE PRESSE POUR UN MATIN DE SEPTEMBRE.

    UN PEU DE PRESSE POUR UN MATIN DE SEPTEMBRE.


On commence par le très bel article de Sofie von Kelen dans L'Avis des bulles qui analyse avec une grande finesse le bouquin. Merci!!

lundi 26 août 2013

La playlist d'Un Matin de septembre.

                  La playlist d'Un Matin de septembre.

   Pour accompagner la lecture de l'album, comme une bande-son, voici le premier morceau qui a inspiré le personnage de Paul. NYC Man parle d'un homme qui disparaît en un clin d'oeil, un new-yorkais inssaisissable, qui s'effacera dès qu'il ne sera plus aimé... L'album Set the twilight reeling date de 1998 et il offre quelques superbes pépites. 
Bonne écoute !


jeudi 22 août 2013


                                                         Sortie le 29 août 2013!!!

Voici le programme des dédicaces!




  • le samedi 5 octobre à la librairie Gibert Joseph (Paris) et à la librairie Folies d'Encre.
  • les vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 octobre au Festival BD Quai des Bulles de Saint-Malo(+ d'infos).
  • les samedi 9 et dimanche 10 novembre au salon Pau Pyrénées fête le livre sur le stand de la librairie Bachi-Bouzouk. (+ d'infos).
  • le samedi 16 novembre au festival de la BD de Le Teich (33), sur le Bassin d'Arcachon. (+ d'infos).
Pour plus d'infos, vous pouvez visiter la page de l'éditeur : 

http://www.desrondsdanslo.com/UnMatinDeSeptembre.html